« La sauvagerie » – courrier d’un lecteur

 

Un lecteur nous écrit:

 

« La Sauvagerie.

 

De l’émergence de l’animalité, ce dont nous sommes si fiers, nous en avons gardé les pires défauts : la passion du pouvoir, de la force et en plus la cupidité inconnue du monde animal.

De ces millénaires d’évolution et de progrès, ces tares ont abouti aux évènements récents en Israël.

L’humanité est jalonnée de ce type de situations où l’homme se perd dans ses instincts les plus noirs. Les exemples significatifs ne manquent pas.

Les princes et les rois associés aux églises ont détruit des peuples, des nations, voir des civilisations! Afrique, Amérique du Sud….

Ils ont été remplacé par un nouveau seigneur: le capitalisme, plus destructeur encore, attaquant la planète.
Plus de la moitié des nations sont aujourd’hui aux mains de régimes autoritaires entretenus , fort éloignées de toute démocratie.

En parallèle, la religion très présente cherche une place de dominant tout en formant ses fanatiques exécuteurs des basses besognes.

La politique, Art de l’organisation et de la gouvernance de la Cité chez les Grecs, est devenue l’outil de domination et d’asservissement des peuples.

La complexité des causes originelles de ces situations ne peut cacher la responsabilité des dirigeants politiques associés et asservis aux pouvoirs de l’argent.

Les individus et les peuples ne sont plus alors que des outils de production parfois bien encombrants.
Leurs révoltes, accumulations de frustrations, de mépris et de souffrances, dont les violences sont alors récupérées et exploitées par d’autres acteurs de la scène politique : religions/églises candidates au pouvoir mondial.

 

Cette violence nous revient, boomerang percutant, troublant à la fois nos sociétés mais aussi nos consciences.
Il semble qu’un gouffre béant s’ouvre devant nous. »

 

Alain papy

L’auteur de ce texte est né à Damas en Syrie et y a passé une partie de sa jeunesse pour y retourner quelques fois.

Connaissant quelque peu ces peuples arabes et autres de ces lieux, il se dit effondré de voir en arriver à ces extrêmes actuelles.

Point de rencontre d’intérêts multiples: politiques, économiques et religieux, il estime que ces peuples sont pris dans des guerres par procuration des grandes nations et que les regards et jugements portés sur eux cachent toujours leur humanisme égal au notre et que le mépris est aussi une arme redoutable que nous utilisons sans retenue.

 

RAD

 

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