Brigades vertes à Lamastre: une intervention salutaire.

 

Comme chaque année, et sensiblement à la même époque, les « brigades vertes » du Tremplin ont débroussaillé les berges du Condoie, de la confluence avec le Doux jusqu’en dessous du château de Peychelard.,

 

 

Ces travaux ont été commandés et payés par la communauté de communes du pays de Lamastre.

 

 

 

C’est une bonne chose de faite pour améliorer l’aspect du centre ville et mettre en valeur les 2 ponts et 2 passerelles qui traversent le ruisseau.

 

C’est aussi l’occasion de mieux constater à quel point le changement climatique n’est pas un vain mot. Depuis au moins 20 ans, tous les étés, ce ruisseau, comme bien d’autres, est régulièrement réduit à ce mince filet d’eau qui fait la désolation des amoureux de la nature et le malheur de sa faune.

Selon ce que nous a confié le responsable d’une association de pêche locale, à ce rythme, sans modification des comportements et construction d’infrastructures pour retenir l’eau quand elle est disponible et la restituer en période de sécheresse, l’Ardèche ne compterait plus un seul cours d’eau permanent dans 50 ans. Triste perspective.

 

La « coulée verte » du Condoie constitue un des éléments géographiques majeurs du centre ville. Son entretien devrait faire l’objet d’un traitement particulier.

(Le Condoie en avril 2018)

(Le Condoie en août 2019)

Un seul débroussaillage courant août nous semble insuffisant pour conserver l’esthétique des lieux et contenir la propagation des nuisibles.

 

Nous suggèrerions volontiers de prévoir une première intervention au moment de la période de croissance maximum de la végétation, c’est à dire au printemps et d’en prévoir une deuxième quelques semaines plus tard. De la sorte, il ne serait pas nécessaire d’attendre la fin août pour bénéficier d’une vision moins « ébouriffée » des lieux.

 

L’équipe «Cœur et Audace» aux dernières élections municipales avait proposé la réhabilitation des berges du Condoie. Ce projet devait tenir compte à la fois des contraintes naturelles (crues) et des intérêts des riverains propriétaires.

 

Dernières remarques :

 

L’exutoire des eaux pluviales au droit du pont de l’avenue Vincent d’Indy (côté ancienne perception) fait très mauvais effet. En période de pluie, il fait un peu « vache qui pisse », d’autant plus que l’eau qui s’en écoule et rejoint le Condoie, bien visible maintenant, présente habituellement une couleur suspecte.

 

Le débroussaillage de la rive droite en haut de l’avenue Vincent d’Indy n’est jamais fait depuis le recalibrage de la route et la destruction des jardins Chambron au début de la décennie 90.

 

La photo ci dessus illustre l’état dans lequel les lieux sont laissés toute l’année.

Est-ce volontaire, compte tenu de la pente du terrain, ou y a t’il une autre raison qui nous échapperait ?

 

RAD

 

3 commentaires sur Brigades vertes à Lamastre: une intervention salutaire.

  1. Hors de propos par rapport à votre article mais brigades vertes me fait penser au poumon de notre planète qui brûle depuis plus de 15 jours en toute indifférence: la forêt amazonienne ! Nos médias sont bien trop occupés à faire l’habituelle et assommante promotion de Macron. Après ses vacances maintenant un G7 ruineux et comme tous les autres inutiles..
    Qu’ont ils changé ces présidents protégés par des milliers de policiers déguisés en robocops ???
    Un de leur résultat, le voici : la déforestation au Brésil à l’origine de ces incendies monstrueux dus à leurs politiques désastreuses seulement inspirées par le profit et pilotés par les lobbies.

    On la tient peut être notre grande catastrophe écologique mondiale et personne ne bouge …
    Il est est vrai que la forêt amazonienne n’est pas la cathédrale de Paris … ELLE EST BIEN PLUS IMPORTANTE POUR L’HUMANITE ENTIERE

    • Bonjour ,
      Habitante a proximité du condoie je pense qu’il est effectivement important d’entretenir les berges du ruisseau mais il est important cependant de conserver des îlots « sauvages » au cœur de nos villes .
      Ces îlots sauvages peuvent être maîtrisés et gérer intelligemment afin de ne pas se laisser envahir mais bénéficier tout de même de leurs bienfaits pour les petites espèces locales .

      • Bien d’accord avec vous. J’aime bien les petits oiseaux et les fleurs des champs mais point trop n’en faut.
        Riverain comme vous du Condoye, j’ai eu la surprise de découvrir un jour une serpatasse dans ma cuisine. Pas besoin d’avoir fait Saint Cyr pour comprendre qu’il sortait des bourduigas voisins.
        Et puis je suppose qu’aménager ne veut pas dire bétonner.

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