Allez, en route ! Avenue Vincent d’Indy

 

Avec cette chaleur, alors que certains (plus sportifs) plongent à Retourtour pour se rafraîchir, nous, bien à l’ombre, on s’est plongé …dans des dictionnaires. Pas pour y faire des sous-l’eau mais pour y trouver la définition du mot « avenue ».

Un projet de recherche qui nous trottait dans la tête depuis un fameux moment, en fait depuis que la route de Vernoux est devenue « Avenue Vincent d’Indy ». Ce n’est pas d’hier.

 

 

Aujourd’hui, nous voici arrivés au bout de nos travaux. Tout juste ressortis de nos lectures, on a bien compris que pour mériter le nom d’avenue une voie doit être large et urbaine (c’est le minimum requis), rectiligne (de préférence), et bordée d’arbres (la référence à la présence d’arbres est indiquée dans quasi tous les documents consultés).

 

Cela dit, revenons maintenant à notre fameuse « Avenue Vincent d’Indy » qui est à l’origine de cet harassant travail de fourmis curieuses (on plaisante).

 

On s’étonne. Pourquoi ce vocable « avenue » ?

  • Cherche la largeur de la voie (bien que les trottoirs y occupent un espace tout à fait rikiki) !
  • Cherche ton arbre (on n’a pas le souvenir d’avoir vu un seul arbuste en bordure de l’ex route de Vernoux).
  • Vérifie avec ta règle si la ligne est bien droite (avec un bon tournant des familles sous le parc Seignobos).

En fait, rien, objectivement, ne répond aux critères exigés.

 

Alors pourquoi ce nom d’ avenue pour ce qui n’en n’est pas une ? Pour faire chic ? Pour le clin d’œil aux Champs Elysées ? Pour provoquer un jour un article dans RAD ?

 

Si quelqu’un connaît la réponse, qu’il n’hésite pas à nous la faire connaître. On aimerait assez passer à autre chose: aller piquer une p’tite tête dans le Doux par exemple.

 

RAD

 

 

2 commentaires sur Allez, en route ! Avenue Vincent d’Indy

  1. À défaut de concordances topographiques, il faut s’intéresser à la personnalité de Vincent d’Indy.
    Il a été un acteur majeur de la vie musicale en France au tournant du XXe siècle, compositeur, pédagogue, inlassable promoteur de la Musiqur Française à travers le Monde. Il fonda la Scola Cantorum. Compositeur régionaliste, il sut mettre en valeur les chants cévenols… il laisse une œuvre considérable qui a elle seule pourrait justifier le terme d’Avenue à la route qu’il empruntait pour rejoindre le Chateau des Faugs à Boffres

  2. Bien vu, ce tout nouveau critère d’attribution, ça ouvre de sacrées perspectives. Ainsi la descente de Retourtour pourrait s’appeler « Avenue Charles Seignobos » sous prétexte qu’il passait par là pour se rendre aux Rochains. Dommage que les personnages d’importance comme Vincent d’Indy ou Charles Seignobos ne soient pas plus nombreux à avoir foulé le sol de notre village car on aurait pu multiplier le nombre des avenues. A défaut d’y voir s’y multiplier celui des habitants.

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