Une loi protège désormais les bruits et odeurs de nos campagnes

 

Chant du coq, son des cloches, braiement de l’âne, bruit de moissonneuse, odeurs de fumier … autant de bruits et d’effluves qui font partie intégrante de la vie rurale sont désormais sensés être protégés.

 

Le 30 janvier 2020, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité des 66 députés présents ! le projet de loi visant à protéger le « patrimoine sensoriel des campagnes ».

Les bruits et les odeurs caractéristiques du monde rural devraient ainsi être protégés face à des recours en justice estimés excessifs.

 

 

Le texte prévoit également un inventaire par terroirs des « bruits et des odeurs caractérisantes qu’on veut protéger au nom du patrimoine sensoriel« , qui sera à la disposition des juges.

 

 

 

 

Le coq Maurice de l’ile d’Oléron pourra continuer à chanter !

 

 

 

 

 

 

Installé à l’initiative du maire de la commune gardoise de Saint-André-de-Valborgne, le panneau très médiatisé « Attention village français » faisait référence à la multiplication des plaintes (devant la justice ou non) de vacanciers ou nouveaux habitants de petits villages, à propos des «désagréments» que peut entrainer la vie à la campagne.

 

 

 

 

 

 

 

 

RAD

 

 

 

3 commentaires sur Une loi protège désormais les bruits et odeurs de nos campagnes

  1. Bonjour ,
    C’est un sujet très polémique , à prendre avec des pincettes mais en ce qui concerne les coqs , une basse cour – mes parents avaient une ferme – c’est un seul coq avec des poules , l’animal est assez vigoureux pour s’en occuper à lui tout seul!

    Dès qu’il sont deux c’est la compétition et ce n’est pas le chant matinal du coq , et le cocorico rassembleur au coucher du soleil ,ou pour une découverte de nourriture ,ou pour marquer de temps à autre qu’il est le roi à quoi vous avez affaire mais les cocoricos qui veulent prouver que l’un est le plus fort que l’autre …et cela peut – selon la race – être à des fréquences , et plus strident que des aboiements , qui peuvent à juste titre irriter le plus paisible quidam !

    Alors ? je pense qu’il y a des races qui sont moins agressives que d’autres – voir les races choisies pour le combat – et qu’il n’y a pas de raison de ne pas choisir celles là et que pour la paix un seul coq suffit.

     » Deux coqs vivaient en paix;une poule survint
    et voilà la guerre allumée  » Ecrivait Monsieur de la Fontaine
    Mais aussi :
    Un coq était le bienheureux ,lui et ses poules ,
    survint le frère ennemi et voilà la guerre allumée

  2. Dommage qu’il faille en passer par la loi pour protéger ce qui fait l’essence de nos campagnes ; la communication, le respect et le bon sens n’y suffisent plus malheureusement. Chacun à sa place et tout se met en place…Cocorico !

  3. Bonsoir,
    tant que l’on est pas soi-même concerné par le problème il est facile (trop) de tomber dans « le panneau ».
    fils de cultivateur, j’ai toujours connu une basse-cour à la ferme, sauf qu’il n’y avait qu’un coq pour plusieurs poules (10 et +) il ne chantait que 3 ou 4 fois/jour…c’est très supportable!
    quand j’ai construit, il y a 40 ans, tout était parfait, jusqu’au jour ou j’ai eu un voisin qui a décidé d’élever des coqs nains (plusieurs dizaines) et là ça change tout car il n’y a pas de répit « ça gueule toute la journée » du lever du jour 4h30 en été à la tombée de la nuit ~22h…et ce, tous les jours de l’année, sans aucun répit je vous dit!
    Eh bien, croyez-moi, ça change tout: ça devient très vite agaçant, exécrable, INSUPPORTABLE!
    ne dit-on pas: ‘La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres?’ ..
    Et si ça vous arrivait à vous de devoir supporter cela???

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