Encore 600 jours… mais pourquoi faire ?

 

Un lecteur réagit à notre récent article sommes-nous déjà à moitié cuits ? et nous ecrit:

 

« 600 jours… mais pourquoi faire ?

 

Nouvelle grande question de la classe politique tournée vers une priorité dépassant tous les projets importants, y compris celui de la réforme des retraites chère à notre président.

 

Si les ministres travaillent à la résolution de la pandémie avec des décisions mal comprises car mal expliquées et/ou incohérentes , que dire de nos députés bien invisibles et silencieux pour ne pas dire inexistants qui se cherchent des sujets plus à leur portée et à leurs compétences : le combat politique.

 

Depuis l’arrivée de Macron et le passage des Gilets jaunes, un climat plus contestataire s’est mis en place à l’encontre de tous nos politiciens.

Plusieurs causes combinées en font cependant une nouveauté:

–  L’incompétence et impuissance persistante de nos politiques face aux problèmes de société.

–  Le sacro- saint déficit budgétaire est balayé, il suffit de faire de la monnaie ! L’hôpital fonctionnarisé ? Les docteurs ont pris le pouvoir, les retraites ? plus tard bien sûr et l’on peut faire les mêmes choses en gardant le système actuel….

–  Les interventions policières de plus en plus rudes avec des lois les autorisant, signe de la faiblesse du pouvoir, créant un retour violent de la population face à toute autorité avec un fractionnement de la société.

–  Le refus de créer des conditions de participation du peuple aux débats et décisions politiques.
Devant cette impossibilité à pouvoir dialoguer, une majorité de plus en plus grande s’engage dans des combats politiques sans issue ou tout simplement et gravement dans une indifférence aux affaires politiques, élargissant le fossé entre gouvernants et gouvernés.

 

Trois ans de réformes et deux ans pour une nouvelle conquête du pouvoir: tel est le nouveaux programme de nos politiques.

Un parlement impuissant, castré, des contre pouvoirs inexistants, et des partis eux aussi plus préoccupés par leur propre survie et domination qu’a la résolution des problèmes concrets de la population.

 

Que dire des syndicats?

On nous avait promis et comme d’habitude avons cru à des changements profonds après pandémie . La désillusion est grande , prévisible et habituelle, plus facile aussi  un simple retour à la situation avant crise non terminée il est vrai.

 

Le citoyen doit enfin comprendre que tout dépend de lui et de lui seul en exigeant de la part de ses élus la fin des promesses non tenues et des engagements non respectés.

Acceptera t-il encore longtemps de n’être qu’un pion, pire un chiffre que l’on manipule et exhibe au grès des sondages et des partis, dont on se sert lors des messes politiques ?

Sa voix a une valeur qu’il doit négocier et faire respecter, exiger et refuser toute fatalité dans ses choix.
Les Gilets jaunes reviennent après avoir été démolis, trop dangereux , faut-il changer la couleur ?

La période à venir va consister en de simples annonces préélectorales si la pandémie nous en laisse le temps .

 

Quid des décisions environnementales ?

N’est-ce pas l’occasion de repenser les réformes constitutionnelles, d’exiger dans les programmes publicitaires des engagements publics forts redonnant à notre soit disant démocratie française un tout autre visage ? »

 

Alain papy

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