L’Avenir de la Zone Artisanale du Serre de Ladret à Nozières

batiment

En 2005, la municipalité de Nozières, alors conduite par Henri Desbos dont c’était le 1er mandat de maire, avait décidé de faire élaborer une carte communale d’urbanisation.

Ce document, soumis à enquête publique, était destiné à délimiter les zones constructibles sur le territoire de la commune.

 

En bon gestionnaire du développement économique et humain, le maire avait prévu de réserver une surface pour implanter une zone artisanale.

 

Après l’enquête publique et l’aval des services de l’État favorables au projet, le conseil municipal décida l’acquisition du terrain et l’aménagement de cette zone artisanale.

 

Au cours de son 2nd mandat, le maire et son conseil poursuivirent l’effort : ouvrir une voie d’accès, réaliser les travaux d’assainissement, amener l’électricité, l’eau, le téléphone…

Deux artisans avaient positionné leur activité, il fallait faire vite.

 

La viabilisation de ce lieu étant de la compétence de la Communauté de communes du Pays de Lamastre, l’équipe municipale se heurta à un dialogue de sourds offert par l’équipe dirigeante d’alors.

Le président, Jean Paul Vallon, ne proposait aucune solution pour favoriser l’installation des artisans, qui, au vu des démarches imposées, se détournaient du projet.

Le maire de Nozières et ses adjoints obtinrent audience chez le sous-préfet, puis chez le préfet où ils exposèrent la situation.

Peu de temps après, une dérogation en bonne et due forme arrivait en mairie, donnant le pouvoir à celle-ci de lancer les opérations.

 

3 lots furent aménagés, accueillant la scierie et la menuiserie des débuts.

 

Ce résultat est le fruit de l’énergie d’une mandature. Le troisième lot est en cours d’acquisition.

 

Le vœu du conseil municipal de Nozières était de créer une structure d’accueil attractive pour les artisans.

A l’issue de ces 2 mandats, c’était fait : hormis Lamastre, seule Nozières dispose d’un tel outil sur le canton.  Sur une surface de 3ha, 7000 m² sont aménagés. Les deux activités installées sont en plein essor.

 

Pour le reste, tout est à faire, c’est-à-dire s’assurer que la dérogation préfectorale est toujours valable, délimiter des lots, rallonger les réseaux, créer les accès et une réserve d’eau incendie, démarcher des artisans.

 

Le chemin a été tracé. Reste à le suivre…

 

Soyez le premier à commenter.

Répondre
Prenez connaissance de la charte de modération des commentaires avant de poster un commentaire.

Votre adresse mail ne sera pas publiée


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.