En rouge et noir (suite 2) – Commun’ infos de Lamastre – Tourisme

 

Vous avez sans doute lu nos précédentes critiques du bulletin public d’information lamastrois

Nous redisons que nous ne pouvons accorder aucun satisfecit à ces mises en bouche tant elles sont…exotiques et pour tout dire extravagantes. N’en déplaise aux inconditionnels de la maison !!!

 

 

 

 

Après les plats de résistance, nous en arrivons au dessert avec le « Tourisme ».

 

Ca va toujours très fort. Sonnez trompettes, roulez tambours !

 

Le final du feu d’artifice approche !!! Nous réservons, en guise de digestif, nos conclusions pour un prochain article.

 

 

 

 

 

Pour le plaisir des papilles nous ne pouvons résister à citer de nouveau le menu du chef qui reste toujours fort inspiré:

 

– Délices de resucées sur le thème récurrent de la nouvelle cuisine en milieu hospitalier (fort apprécié dans le landerneau lamastrois).

 – Prospère suite de menuets de saveurs du maître d’école.

 – Promesses du « Bon marché » accommodées à la sauce arlésienne.

 – Gratinée à l’ancienne, sauce cardinal.

 – Flâneries festives et sportives dans nos jardins.

 – Charriotes de fruits des 4 saisons touristiques.

 – Ronde de Biquet et associés.

 

La suite de ce commun’ infos porte encore à croire que la vie économique lamastroise est riche, foisonnante, luxuriante même, et que le chef cuisinier porte le fer à tous les fourneaux.

 

Comme nous l’avons déjà écrit: à bien des égards, ce journal est assurément un exercice d’auto satisfaction ébouriffant, une compilation d’évènements dont une majorité est totalement étrangère à l’action de la municipalité. Nous poursuivons dans la démonstration.

Avec le volet « Tourisme.

Nous apprenons que la saison 2016 a été « mi- figue mi-raisin » (page 30).

De janvier à août 2016, » l’office de tourisme de Lamastre a accueilli 12000 visiteurs contre 13450 en 2015 ». Il aurait ainsi enregistré « une baisse globale de fréquentation de 11% … baisse à l’image de celle de 11% sur le plan national suite aux attentats »… « Le ressenti concernant la saison est aussi mitigé pour les professionnels, notamment pour les hébergeurs, prestataires les plus représentés sur le secteur ». Notons qu’il ne s’agit que de visiteurs, pas de nuitées, ce qui est encore plus grave.

 

Nous partageons entièrement le constat du rédacteur du Commun’ infos mais nous n’aurons pas le culot et l’indécence d’imputer cet état de fait aux attentats en France. Lamastre, ce n’est pas tout de même la Promenade des Anglais à Nice ou le Bataclan à Paris !

 

Surtout que ,dans le même temps, voici ce qu’on peut lire dans L’hebdo de l’Ardèche du 29 décembre 2016 :

 

« Si l’année 2016 a été plutôt morose au niveau national, l’Ardèche semble avoir su tirer son épingle du jeu en accueillant plus de 16 millions de visiteurs, dont 616000 allemands, 497000 belges et luxembourgeois, 49700 néerlandais, 192000 suisses et 117000 anglais.

Les campings et l’hôtellerie ont enregistré une hausse de fréquentation respectivement de 1,8% et de 3,7% par rapport à 2015. Seuls les meublés saisonniers sont en perte de vitesse ».

 

Le pays lamastrois qui était la 2ème destination touristique du nord Ardèche (après le safari parc de Peaugres) serait donc devenue une zone grise en matière de fréquentation.

Et comment s’en étonner ?

 

  • La municipalité a t’elle une politique touristique cohérente ?

 

 

 

NON, elle le prétend mais dans le même temps elle installe une carrière industrielle à l’entrée de la ville qui sera très bientôt visible du centre ville. Eh oui !

 

 

 

  • La municipalité en fait-elle suffisamment en matière d’embellissement de la ville et de promotion des activités touristiques ? NON, elle fait le minimum syndical avec le fleurissement et les concerts d’été.

 

A destination de quelques lecteurs qui nous disent « Vous critiquez, mais vous ne proposez pas » nous serions moins vindicatifs, par exemple :

 

  • si la gare du Mastrou et son environnement étaient aussi accueillants qu’à Saint Jean de Muzols.

Depuis le rachat par la communauté de communes, qu’à t’il été fait pour que cette gare ne soit plus un cimetière industriel à ciel ouvert du plus mauvais effet ?

 

En page 29, on apprend que les « gares continuerons leur embellissement », mais, sauf erreur de notre part, il n’y a rien de prévu qui soit bien consistant pour celle de Lamastre.

 

Toujours en page 27, on peut lire « Enfin, des travaux de voie conséquents ont actuellement lieu avec du ballast issu de la carrière de Lamastre… ». Nous démentons catégoriquement cette affirmation récurrente chez Jean Paul Vallon. Le Conseil Départemental a signalé à l’association SILICE , par 2 courriers, que le département, propriétaire des voies, « n’envisageait pas de réaliser des travaux lourds sur cette voie » et, qu’en tout état de cause, les quantités éventuellement nécessaires à l’avenir seraient sans commune mesure avec le tonnage de la carrière ROFFAT.

 

A quoi joue donc Jean Paul VALLON, à répandre ainsi des informations qui sont démenties catégoriquement par ses pairs du conseil départemental ?

  • si l’entrée de la ville route de Tournon n’était pas devenue un dépotoir à l’usage justement de l’entreprise ROFFAT.

  • si les ruines de nos châteaux moyenâgeux et leur environnement proche, qui sont une référence touristique et historique, avaient été valorisés dans le cadre d’un partenariat avec des chantiers de réinsertion.

Qu’à t’on fait pour çà en 25 ans ? Rien, si ce n’est des études symboliques qui ont rempli les poches des responsables des bureaux d’études et vidé celles des contribuables.

 

  • si on avait prévu pour les visiteurs du Mastrou d’autres perspectives que l’unique et sempiternelle « virée » dans les restaurants locaux. C’est un peu juste du point de vue économique.
  • si, en son temps, la ville s’était portée acquéreur de l’immeuble Barattero et avait pris des initiatives afin d’y installer un chef cuisinier. A Saint Bonnet le Froid, Régis Marcon emploie plus de 50 personnes !

Ce qui est possible dans un  village du plateau de Haute – Loire ne le serait pas à Lamastre qui était, il y a quelques années la « capitale gastronomique du Vivarais » ?

Quel gâchis en terme de rayonnement touristique de la ville. Heureusement que la « Pharmacie du Vivarais » fait revivre les lieux.

 

 

De tels projets demandent du temps nous direz-vous. Justement, que de temps perdu en 24 ans de gouvernance et 4 mandats électifs !

 

 

 

 

Une évidence s’impose. Le développement du tourisme n’est pas le premier souci de nos élus.

 

Nous applaudissons à la réalisation du tronçon de la Dolce Via entre le tunnel des Nonières et Lamastre.

Rappelons qu’il s’agit de la partie terminale de 11 kms d’un linéaire de plus de 130 kms qui part de La Voulte, remonte jusqu’à Saint Agrève, et bifurque au niveau du Cheylard en direction de Lamastre.

 

Pour plus informations sur le sujet, nous invitons le lecteur à se reporter à notre article précédent: La Dolce Via et au journal « Doux propos » n°2 (page9).

 

Les travaux du tronçon Les Nonières – Lamastre ont été confiés au Syndicat départemental d’Équipement de l’Ardèche (SDEA). Ils sont financés par la communauté de communes de Lamastre (et non la commune de Lamastre seule). Ils coûtent tout de même la bagatelle de 1,5 millions d’euros.

 

Et on apprend en page 32 que « le revêtement des tronçons donnant aux habitations a été traité en goudron, tandis que les autres secteurs ont été réalisés avec des matériaux provenant de la carrière du « Malpas ».

 Décidément, on en fait des « tonnes » pour la promotion de cette carrière !!!

 

Mais comment ont-ils donc fait les autres qui n’avaient pas la chance d’en avoir une sous le nez ? Et il n’est manifestement pas donné le ballast Roffat !!!

 

RAD

 

 

3 commentaires sur En rouge et noir (suite 2) – Commun’ infos de Lamastre – Tourisme

  1. Bravo pour votre analyse pertinente.
    Le premier magistrat de votre chère commune est dans tous les journaux pour les vœux des communes voisines. Sauf erreur de ma part, il n’y a pas de vœux pour Lamastre.
    A-t-il peur du dialogue avec ses concitoyens ?

  2. Que peut-on faire à Lamastre en juillet et août ?
    De la marche, un peu de baignade, le marché le mardi matin (très connu depuis longtemps heureusement!) les animations sont un peu restreintes en ce qui concerne les ados et les jeunes couples, que font les élus pour développer leur territoire y compris en matière de tourisme ?

  3. Je suis d’accord avec Martine à Lamastre on s’ennuye, l’été à part quelques concerts aucune animation « ah si un course au mois de juillet » bof, pour les jeunes rien.

    réponse à Mistral, il est vrai que pour les voeux on voit le premier magistrat de Lamastre de partout avec les maires des alentours et le même discours est prononcé dans chaque commune et souvent son discours est beaucoup plus long que celui de certains « maires »

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