7 avril 2022 – journée mondiale de la santé

 

Depuis 1950, tous les 7 avril, a lieu la Journée Mondiale de la Santé.

Cette journée qui marque l’anniversaire de la naissance de l’organisation Mondiale de la Santé (OMS) est consacrée à la promotion de la santé partout dans le monde « en agissant collectivement pour préserver le bien-être des populations ».

 

« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Cette définition est celle du préambule de 1946 à la Constitution de l’organisation mondiale de la santé (OMS). Elle implique « que tous les besoins fondamentaux de la personne soient satisfaits, qu’ils soient affectifs, sanitaires, nutritionnels, sociaux ou culturels et du stade de l’embryon à celui de personne âgée ».

Sommes-nous capables de repenser un monde où chacun a accès à un air pur, à l’eau et à la nourriture, un monde dans lequel les économies privilégient la santé et le bien-être, où les villes sont vivables et où les populations ont la maîtrise de leur santé et de celle de la planète ?

 

Selon les estimations de l’OMS, chaque année, plus de 13 millions de décès dans le monde sont imputables à des causes environnementales évitables. La crise climatique constitue la plus grande menace sanitaire à laquelle l’humanité est confrontée.

 

Cette Journée est aussi l’occasion de mettre en évidence d’autres maladies qui tuent plus que la Covid dans les zones les plus pauvres du monde et dont on parle peu ou pas :

  • le virus du Sida qui affecte 38 millions de personnes dont 25 millions en Afrique et fait près de 700 000 morts par an,
  • la malaria qui ne tue pas moins de 400 000 personnes chaque année. Cette maladie aussi connue sous le nom de paludisme est la première cause de mortalité infantile en Afrique.

Selon l’OMS, le constat mondial est alarmant : les pays dits en voie de développement ne bénéficient toujours pas des conditions de vie nécessaires au maintien d’une bonne santé. Leurs infrastructures sont déficientes et l’accès aux médicaments est difficile, voir impossible.

Dans les pays dits développés, l’égalité devant la santé n’est pas non plus de mise. Si une majorité des citoyens de ces pays bénéficient d’infrastructures de santé performantes et accessibles, d’autres sont obligés de renoncer à certains soins, faute de pouvoir les payer.

 

Partout dans le monde, un maigre revenu, de mauvaises conditions de logement, un niveau d’instruction faible, des environnements peu sûrs, une eau et un air impropres, une absence de sécurité alimentaire et de services de santé entraînent des souffrances et des maladies évitables et des décès prématurés.

 

La Covid a frappé tous les pays, mais elle a été particulièrement lourde de conséquences pour les communautés qui étaient déjà vulnérables et qui sont plus exposées aux maladies.

 

L’OMS appelle les dirigeants de TOUS les pays à faire en sorte que chacun ait des conditions de vie et de travail propices à un bon état de santé et à faire en sorte que tous puissent bénéficier de services de santé de bonne qualité quand et là où ils en ont besoin.

 

 

 

Cette journée est-elle vraiment suivie d’effets, de véritables actions sont-elles menées ou s’agit-il d’une simple journée mondiale de plus parmi les 570 répertoriées ???

 

 

RAD

 

1 commentaire sur 7 avril 2022 – journée mondiale de la santé

  1. La question ainsi posée impose évidement une réponse négative même dans nos pays dits riches.
    Il semble que parmi les réclamations faites à tous les dirigeants politiques, elle puisse être la première, avant même celle des revenus pourtant cause de beaucoup de conflits dans le monde.
    Il semble aussi que cette préoccupation ait été régulièrement oubliée dans pratiquement tous les pays volontairement ou non .
    Les évènements récents, Covid tout d’abord et ses dérives, la campagne présidentielle ou elle n’apparait pas prioritairement dans les différents programmes, la guerre contre l’Ukraine et tous les conflits mondiaux, tout montre le peu de valeur de la vie et de la santé des individus.
    Le système capitaliste en est le premier responsable , ayant mis l’homme au rang d’animal ou pire de machine, asservi à ses intérêts.
    Les progrès de la science ont certes amélioré les conditions de vie et de santé , mais il est particulièrement triste d’assister depuis des décennies à cette lente mais inéluctable dévalorisation de l’individu .
    Encore davantage de voir ces mêmes individus se mettre au service de ses propres seigneurs et tortionnaires.

Répondre
Prenez connaissance de la charte de modération des commentaires avant de poster un commentaire.

Votre adresse mail ne sera pas publiée


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.