Village du canton: Saint Basile

village de saint basile

 

Saint Basile fait partie de la Communauté de communes « du Pays de Lamastre ».

Sa superficie est de 18 km2 avec une densité de 18 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 680 m.

 

Saint Basile tire son nom de Saint Baudile ou Bauzille, un laïc, originaire d’Orléans, qui décida avec son épouse d’aller évangéliser la région de Nîmes.

C’est dans la commune, vers l’an 287, qu’il fut décapité pour avoir interrompu un sacrifice païen en l’honneur de Jupiter.

Au XIIIème, les Sahune étaient les  seigneurs de Maisonseule.

Mounens et Cluac ont été rattachés à Saint-Basile en 1796.

En 1820, l’Abbé Fustier fit du château de Maisonseule un établissement scolaire qui donnera  naissance à la Congrégation des Basiliens dont les bases d’enseignement proviennent des règles d’éducation promulguées par Saint Basile.

La congrégation possède des écoles en France et de nombreuses autres, au Canada et aux Etats-Unis.

La commune appelée successivement :

  • Sanctus Basilius (1179)
  • Saint Bausile (1464)
  • Saint Basilius (1516)
  • Bazile – Maron (1793), porte le nom de Saint Basile depuis 1801.

Les Basiliens et Basiliennes étaient au nombre de 343 habitants en 2016, regroupés sur 4 hameaux bien distincts : Saint-Basile, Mounens, Cluac, Lapras.

 

 Personnalité liée à la commune

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André – Ferdinand Hérold, écrivain, poète.

Né à Paris en 1865 et mort à Lamastre en 1940, il passait chaque année quelques mois de vacances dans sa maison de Lapras.

Le château de Lapras ou « Maison Hérold » est une maison de maître dotée d’un grand parc.

Elle fut achetée par son père au milieu du 19ème siècle pour des raisons électorales: il visait la députation en Ardèche mais ne sera pas élu.

Chaque année André Ferdinand y passe quelques mois de vacances et y  reçoit ses amis poètes, musiciens, écrivains ou hommes politiques : Paul Valéry, André Gide, Courteline, Emile Kahn, Maurice Ravel (hiver 1919-1920), et pendant l’Occupation Jean Perrin et l’ambassadeur Lévy.

Bien d’autres personnalités firent de la Maison Hérold, un haut lieu de création et de convivialité culturelle.

En 2009, a été créée « l’association pour la restauration et de le développement de la Maison Hérold ».

À l’image de son père, qui avait été un républicain convaincu et un opposant politique sous le Second Empire, il prend parti dans les grands conflits de son temps. Après avoir notamment été dreyfusard, il est un ennemi acharné du fascisme dans les années 1930.

Le 1er janvier 1936 , il rédige sur le livre d’or du restaurant Barattero – hôtel du midi, ce poème:

 

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«L’automne rougeâtre arrive

 Le jour, encore attiédi,

Est cher au chercheur hardi :

C’est la saison de la grive.

Sans aller à la dérive,

Toi qui n’es pas engourdi,

Cours à l’Hôtel du Midi,

Et là, de rien ne te prive.

Qu’un gratin appétissant

Réchauffe d’abord ton sang,

Qu’un canard te réconforte.

Et qu’un pâté radieux

Te réjouisse et t’emporte

Au monde éthéré des dieux.»

André Ferdinand Hérold a signé de nombreux livres. Le plus célèbre est  vraisemblablement  : La vie du Bouddha traduit en plusieurs langues.

Il meurt à Lamastre le 23 octobre 1940. Il est enterré au cimetière de Lapras.

Peu reconnu dans la région, une rue porte néanmoins son nom à Lamastre.

 

Lieux et monuments

Temple de Lapras

Saint Basile eut un pasteur dès 1567.

Après les dragonnades d’octobre 1685 qui suivirent la révocation de l’édit de Nantes, la commune fut un centre de résistance huguenote.
En 1822, il y a déjà un temple au lieu-dit « Mazoyer ». Aucune mention ne permet d’en situer l’origine.

En août 1841, le pasteur Suisse « Deletra », en visite dans la région, y prêcha et en fit la description suivante: « quatre murs couverts d’un toit percé, d’une fenêtre sans vitre, la chaire est petite, grossière et malcommode » .

En 1851, le consistoire, après avoir constaté que le temple de « Mazoyer » « n’est ni convenable, ni suffisant » décide de « le remplacer par un édifice approprié aux besoins religieux et placé en un point plus central », à Lapras. La construction débute en 1855 et la « dédicace au Seigneur » a lieu dans les premiers jours de 1858.

 

R. A.D. (sources diverses)

 

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