Glyphosate – Députés aux abonnés absents…

 

Dans la nuit du 28 au 29 mai 2018 , 63 des seulement 85 députés présents à l’Assemblée nationale sur les 577 élus, ont décidé de ne pas inscrire dans la loi la date de sortie du glyphosate.

 

Le glyphosate, substance chimique classée « cancérogène probable » par l’Organisation mondiale de la santé et composant principal notamment du Roundup, devait être interdit en France « dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans trois ans ».

 

 

L’amendement projetant d’en inscrire l’interdiction officielle en 2021 dans la loi, a donc été rejeté par la représentation nationale … 85 députés ont décidé pour le pays, 491 étaient absents … pour une décision concernant notre santé et celle des agriculteurs !

 

 

 

 

Comment votre député(é) a voté ?

Le site de l’association « Agir pour l’environnement »  permet de connaître son vote et de l’interpeller.

 

Fabrice Brun, Hervé Saulignac et Michèle Victory, les 3 élus ardéchois étaient, eux aussi, absents de l’Assemblée Nationale et n’ont pas participé au vote.

Il est vrai qu’aucun quorum n’est requis dans cette auguste assemblée qui aime bien pourtant parfois s’épandre !!!

 

RAD

6 commentaires sur Glyphosate – Députés aux abonnés absents…

    • C est tout simplement scandaleux!En gros une poignée de politicards décident de notre avenir.Pourquoi na pas instaurer un quorum?Parceque cela empecherer ces voyoux de s en mettre plein les poches,de favoriser leurs amis de l industrie polluante,en gros,sous couvert de la democratie,ils se permettent tout.Comme disait Coluche:Mais jusqu ou s arreteront ils?.

  1. en même temps être absents leur permet de ménager la chèvre et le choux, comment éviter de se mettre à dos les uns ou les autres, pas très démocratique tout cela.

  2. Oui, c’est scandaleux de faire voter une décision d’une telle importance dans les conditions indigne d’une démocratie. Je vous fais part d’un communiqué de François Ruffin (député La France insoumise) sur le sujet : « … ce mardi, à 1 h moins deux minutes, le président de Rugy décide, arbitrairement, de prolonger les débats. Comme si le glyphosate était un point anecdotique, ou justement parce qu’il ne l’est pas. Parce que, sinon, ça repoussait la discussion au mardi 16 h 30. Et alors, l’hémicycle serait plein, les débats animés sur cette promesse du président Macron, la passion soulèverait les rangs.
    Et ça, il ne faudrait surtout pas.
    Surtout pas.
    Que la chambre d’enregistrement demeure froide et morte.
    Que de Rugy veille sur elle comme un croque-mort sur un cadavre.
    Oui, il faut accuser : le président de Rugy, qui organise lui-même le sabotage du parlement! Comment? Par ces prolongations nocturnes, certes, ces méthodes de cosaques. Mais au-delà: lui qui devrait nous protéger, lui qui devrait préserver le législatif contre l’exécutif, lui s’en fait le complice quotidien pour nous gaver de lois. Car, pour ce projet Agriculture, qui s’annonçait un marathon, de Rugy aurait pu bloquer deux semaines. On serait retournés chez nous le vendredi, en circo, les idées remises au clair. Mais non, il fallait faire vite. Au pas de charge. Parce que, derrière, arrive Elan, sur le logement, et là encore, on bouclera et bâclera en une semaine, samedi et dimanche compris. Et qu’on se souvienne, juste avant, du projet de loi « Asile et immigration », voté en catimini un dimanche soir ! C’est un dimanche, encore, ce dimanche dans la nuit, que fut rejetée la fin des poules en cages, autre engagement du candidat Macron.
    Et qu’importe, ici, qu’on soit pour ou contre tout ça.
    Qu’importe.
    On voit bien que ces sujets mobilisent des citoyens, des pans de l’opinion.
    Que les controverses et les décisions du Parlement sont attendues.
    Le président de l’Assemblée fait tout, alors, non pour permettre le débat, mais au contraire, pour le miner, pour l’enterrer, pour l’amoindrir. Plutôt que de résister à la toute-puissance de l’Elysée, il agit en porte-flingue.
    Répétons-le: c’est du sabotage législatif.
    Conscient.
    Volontaire. …  »
    bien à vous, harry

  3. Quelle honte.en plus il sont bien payés!!! Ils et elles volent le vote des électeurs;
    j’appelle celà un ramassis de mange merde. Bien à vous Jean Claude Matthey

  4. En 2001 nous vivions au milieu d’une exploitation arboricole pas très loin de Lamastre, lorsque, à l’arrivée de la saison des traitements phytosanitaires, un gros nuage de couleur a volé autour de la maison.
    Je n’avais absolument pas conscience que cela pouvait être dangereux, je laissais mes enfants jouer dehors toute la journée.

    En Septembre 2008, une étrange boule est apparue sur le coté droit du cou de mon fils, ça ne disparaissait pas donc, coucou les Urgences nous voilà.
    Après moult examens, le verdict est tombé : Lymphome de Burkitt, le cancer des ganglions, le truc que jamais on pense que ça peut arriver à un gosse de 10 ans !
    Il s’en est sorti après plusieurs mois de chimio, plusieurs opérations, ainsi qu’un nombre incalculable de ponctions lombaires, des myélogrammes (un truc super douloureux, mais tout est douloureux).
    Les nausées, la perte de cheveux, ça parait étrange mais ça aussi c’est douloureux !

    Quand on est arrivés à l’IHOP (Institut Hématologique et Oncologie Pédiatrique) de Lyon, on nous a dit : « Ne faites pas attention aux gens et aux enfants qui sont là ».
    Comment ne pas faire attention à des enfants qui ont entre 0 et 15 ans, avec plus un cheveu sur le caillou, accrochés à une potence, qui lorsqu’ils vomissent font tous ce même râle qui vous retourne les tripes! Je les ai regardés, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps en me disant “mon fils ne s’en sortira pas ! ».
    On rencontre des parents, on échange, on se soutient, on pleure avec ceux qui ont perdu leur enfant qui ne s’en est pas sorti ! 

    J’ai eu foi en la médecine, j’ai fait confiance, sauf sur un truc, POURQUOI ?? Pourquoi ça leur arrive à eux, ces gamins innocents qui ne demandent qu’à vivre ?
    Pas de réponse, juste un “c’est comme ça, c’est la vie”.

    Et puis on réfléchit, dans telle région c’est ce cancer là, dans d’autres c’est celui là. Mais des régions agricoles, arboricoles, viticoles, le voilà le déclic, ces maudits pesticides!!

    Mon fils est en vie aujourd’hui, il me l’avait dit mon gamin “t’inquiètes pas maman on va s’en sortir” et il avait raison.
    On s’en sort pas indemne, on apprend à vivre avec le souvenir de ces anges qui ne s’en sont pas sortis.
    Je me rappelle souvent d’Audrey 10 ans, d’Aymen 8 ans, et de ce petit garçon de 2 ans qui était au 3ème étage, en chambre stérile, je faisais souvent ma petite lessive avec sa mamie. Quand l’ascenseur s’est ouvert ce matin là dans le grand hall de l’IHOP, et que je les ai vus en larmes avec le reste de la famille, j’ai pris mes jambes à mon cou, me suis enfuie dans les couloirs du métro et j’ai pleuré, pleuré !

    Un dimanche matin, j’ai croisé un papa dans le sas du service stérile, on se lavait les mains et tout le tralala, pour pouvoir prendre nos enfants dans nos bras sans les mettre en danger, et il m’a dit “c’est dimanche aujourd’hui, il y a personne, ils sont tous à la messe”. Je n’ai pas su trop quoi lui répondre ! Le soir, je prenais l’air dehors et il est arrivé, il m’a dit “je rigolais ce matin, car si Dieu existe vraiment, ben il a oublié de passer par la”.
    Et bien aujourd’hui, les députés avaient le pouvoir de Dieu et de stopper ce poison qui tue nos enfants. Qu’ils aillent faire un tour dans les services d’Oncologie et Hématologie pédiatrique, plutôt que de s’en mettre pleins les poches. Je suis réellement plus que déçue de voir que l’argent passera toujours avant la vie!!

    Je vous conseille à tous et surtout à ces politiciens de regarder le film ”Nos enfants nous accuserons”. Très bon reportage qui en dit long sur notre avenir et celui de nos enfants !
    A tous ces enfants disparus, mort à cause de l’argent !

Répondre
Prenez connaissance de la charte de modération des commentaires avant de poster un commentaire.

Votre adresse mail ne sera pas publiée


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.