Bénévoles et « Yaqua » !

 

Plus de 16 millions de personnes oeuvrent en France dans le paysage associatif. En Ardèche, le bénévolat est un secteur dynamique, 8 000 associations sont enregistrées, un ardéchois sur quatre est bénévole.

A Lamastre 258 associations sont inscrites au site officiel Net1901.org  – annuaire associations

 

 

Quelles que soient leurs tailles, ces associations animent les territoires et rendent des services essentiels à la population.

Certaines emploient des salariés notamment dans le secteur social mais la plupart s’appuient sur des bénévoles.

 

 

« Le bénévole « activus benevolus » est un mammifère bipède qu’on rencontre surtout dans les associations où il peut se réunir avec ses congénères. Les bénévoles se rassemblent à un signal mystérieux appelé « convocation ».

On les rencontre aussi en petits groupes dans divers endroits, quelque fois tard le soir, l’oeil hagard, le cheveu en bataille et le teint blafard, discutant ferme de la meilleure façon d’animer une manifestation ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler le budget.

 

Le téléphone est beaucoup utilisé par le bénévole et lui prend beaucoup de son temps. mais cet instrument lui permet de régler les problèmes qui se présentent au jour le jour.

 

L’ennemi héréditaire du bénévole est le « yaqua », nom populaire dont les origines n’ont à ce jour pu être déterminées.

Le « Yaqua » est également un mammifère bipède mais se caractérise par un cerveau plus petit qui ne lui permet de connaitre que 2 mots: « y’a – qu’a », ce qui expliquerait son nom.

 

Le « Yaqua », bien abrité dans la cité anonyme, attend le moment où le bénévole fera une erreur, un oubli pour bondir et lâcher son venin pour atteindre son adversaire et provoquer chez celui-ci une maladie très grave appelée « le découragement ».

Les premiers symptômes de la maladie sont visibles rapidement:  absences de plus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, sourire attendri devant une canne à pêche et attrait de plus en plus vif exercé par un bon fauteuil et la télévision.

Les bénévoles décimés par le découragement risquent de disparaitre et il n’est pas impossible que dans quelques année on rencontre cette espèce uniquement dans les zoos, où comme ces malheureux animaux enfermés, ils n’arriveront plus à se reproduire.

Et ce n’est pas les confinements, couvre feu et autres pass sanitaires qui vont contribuer au maintien de l’espèce.

 

Les « yaqua » avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues continuent à prospérer en toute circonstance et viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper leur ennui.

Ils se rappelleront avec nostalgie le passé où le bénévole abondait et où on pouvait le traquer sans contrainte… »

 

Auteur inconnu (texte aménagé)

RAD

 

 

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