Moi aussi, « j’ai mal à ma France » – selon une lectrice

Une lectrice nous écrit:

 

 

« Mais quel monde a t’on laissé s’installer depuis quelques décennies ?

 

 

Aujourd’hui, on veut « dégenrer » notre langue, inciter une fille à devenir garçon et vice versa avant même sa crise d’adolescence, faire paraître la photo de la victime plutôt que celle du coupable, soigner plutôt que prévenir, gonfler la dette « quoiqu’il en coûte », obéir à un « conseil scientifique » et faire taire les confrères récalcitrants, choisir d’équiper les enfants de masques (peut-être dangereux pour la santé à long terme), isoler nos aînés qu’ils le veuillent ou non, obliger les jeunes à organiser des teufs en catimini (moins contrôlées).

Devenu compliqué d’exercer et de montrer sa religion, ses idées, ses différences ; on atteint le chiffre de dix millions de pauvres (1 personne sur 7), on fait taire (voire on tape) ceux qui veulent faire entendre une voix (voie) différente ; on laisse mourir les paysans, certains à cause des produits phyto-sanitaires, d’autres d’épuisement ou de suicide (dont le rôle est de nous nourrir), etc etc etc

 

Et dire que ce pays se croit évolué et continue régulièrement à donner des leçons aux autres, mais c’est tout le contraire ; il décline de jour en jour, dégénérescence programmée par des gouvernants inconscients.

 

A quand une France humaniste, fraternelle, juste, paisible partout, où chaque citoyen a sa place, quelles que soient ses croyances, sa couleur, ses origines, son niveau d’études, son habitat, etc… ?

 

Il n’y a pas Paris et le « petit peuple », « les petites gens », comme ils disent.

 

Pour le moment, il faut encore se battre trop souvent pour la mériter cette place qui devrait se trouver naturellement.

 

Faudra-t-il compter encore combien de sacrifiés pour faire advenir ce monde-là ?

 

A suivre, Jocelyne »

 

3 commentaires sur Moi aussi, « j’ai mal à ma France » – selon une lectrice

  1. Jocelyne, tout y est très juste et la liste de ce qui se perd serait encore fort longue.
    L’inconscience de nos politiques n’en n’est pas une , mais au contraire bien dirigée pour rendre les individus les plus soumis possibles.
    C’est à chacun d’entre nous en effet de nous battre, nos anciens l’ont fait très durement, et nous avons la aussi beaucoup perdu cette volonté de le faire.
    Dans les discutions politiques, nous ne sommes plus que des chiffres, des nombres que l’on additionne, soustraie , déshumanisés.
    L’échéance proche nous donne une occasion d’exprimer nos désaccords, il faut le faire avec conviction.

  2. Isabelle,MERCI. Vous aurez très prochainement l’occasion de me rencontrer.
    Vous parlez tous les deux de « lutte », de se « battre », mais ce combat à mener ne doit-il pas commencer avec nous-même, en tentant de maîtriser nos mots, nos gestes, nos attitudes, de la manière la plus fraternelle possible ? Car, pour moi, nous sommes venus pour évoluer sur le plan humain avant tout, afin de respecter tout ce qui nous entoure.
    Cependant, je suis bien d’accord avec vous, il est parfois nécessaire d’élever la voix pour être entendu, se montrer pour être vu et compris, mais le plus PACIFIQUEMENT possible à mon sens.

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