« Déception, résignation… » le billet d’un lecteur

 

Un lecteur réagit à l’actualité (2 juin 2019):

 

« De nouveau en visite ce samedi chez les Gilets Jaunes, j’y découvre toujours les mêmes gens, un peu plus tristes semble-t-il, avec curieusement plus de vieux, de vieillards – on dit des anciens aussi, mais sans le respect qui leur est dû.

 

Il fait moins froid disent-ils. Ils ne comprennent pas qu’après avoir été éliminés les choses continuent comme avant, que l’on poursuive avec la même liberté la liste des aberrations sociétales, environnementales, économiques…… comme si et ce n’est pas un hasard, la fatalité avait gagné son combat contre la rébellion et la dignité humaine, qu’elle était finalement entrée dans nos gènes.

 

Nous laissons le contrôle de nos existences aux grands seigneurs de l’argent, nous avons perdus notre colère et notre capacité de rébellion.

 

L’État et les gouvernements successifs accompagnent et dirigent les politiques du capitalisme en place. Le sauvetage des banques en 2008 a été payé par la société et les pratiques mafieuses continuent d’opposer sans cesse la pénurie budgétaire et les demandes sociales.

 

Les États européens se devraient d’être les défenseurs et les protecteurs de nos sociétés, d’instaurer et de protéger les services sociaux, de défendre les appareils productifs et l’emploi, en somme protéger et prévaloir les intérêts collectifs et toutes les formes de la vie sociale.

 

Après l’élimination des Gilets Jaunes, les dernières élections ont de nouveau donné le champ libre aux fonds spéculatifs, aux institutions bancaires, aux paradis fiscaux….. Quelle déception !!!

 

Ces jeux politiques meurtriers c’est nous qui les laissons se poursuivre, responsabilité déléguée par commodité et manque de courage à des hommes serviteurs de la sphère marchande, mais jusqu’à quand et jusqu’où ???

 

Cette fois le temps nous presse et nous le savons tous ».

 

Papy Alain

 

1 commentaire sur « Déception, résignation… » le billet d’un lecteur

  1. Le nettoyage de printemps me ramène chaque année à celui des livres . Bibliothèques, étagères …..le travail pourrait paraitre fastidieux et pourtant ! Très vite l’un d’entre-eux s’entrouvre naturellement sur des pages souvent lues ; elles attirent l’œil et le piège se referme. Les marques pages abondent avec des annotations et soulignements rageurs. Celui-ci parle de la désobéissance, non pas celle des enfants éducation oblige, mais celle des individus et des citoyens dans nos sociétés.La poussière du livre n’enlève rien à la pertinence du sujet . Le problème ce n’est pas la désobéissance,le problème, c’est l’obéissance ! La question, n’est pas la révolte des gens mais leur soumission, pourquoi ne se révoltent-ils pas ?. Les raisons de ne plus accepter l’état actuel du monde, seraient une litanie de catastrophes bien connues. Certaines occupent actuellement le devant de la scène, particulièrement le creusement des injustices sociales et les inégalités des fortunes ; Marx et sa paupérisation ne sont pas mort. Face aux lois de l’économie et aux dogmes de la religion de l’argent,la masse n’a plus comme destin que la survie, seul reste après le passage des banques. Nous assistons à l’apparition de deux humanités. La question est alors : pourquoi est-il si facile de se mettre d’accord sur la désespérance de l’ordre actuel du monde et si difficile de lui désobéir ? Les experts disent alors : voilà ce qu’il faut faire, croire et penser, nous avons faits les études et dossiers, alors le peuple remercie avec ses bulletins de vote, délesté du poids et de la responsabilité d’avoir à juger , cœur du problème liant obéissance et déresponsabilisé. Cette communauté d’obéissance y perd alors sa dignité et sa liberté. Le choix est personnel mais engage une nouvelle société.

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