Le saviez vous ?

 

A en croire certaines indiscrétions, les autorités auraient engagé une réflexion approfondie sur le moyen de dissimuler la carrière ROFFAT qu’on commence, contre toute attente, à entr’apercevoir de plusieurs quartiers de la ville de Lamastre.

2 projets seraient à l’étude.

 

Le premier projet consisterait à planter des séquoias devant le carreau, tout au long de la route départementale.

 

 

Les séquoias sont des conifères géants appartenant à la famille des Cupressacées. Ils sont originaires de la Sierra Nevada en Californie.

 

On en distingue 2 genres : « Séquoia sempervirens » qui peut mesurer plus de 100 mètres de hauteur pour un diamètre approchant 8 mètres, et « Séquoiadendron giganteum » qui n’atteint « que » 80 mètres de hauteur mais présente un diamètre fort intéressant de plus 10 mètres !

 

 

 

On peut se faire une idée de la taille de ces colosses au château de Soubeyran à Saint Barthélémy-Grozon. Les exemplaires qu’on peut y admirer ont été importés d’Amérique au XIXème siècle.

 

Ces arbres s’accommodent fort bien de terrains difficiles et peuvent vivre plusieurs milliers d’années. Ainsi, une étude dendrochronologique (à partir des anneaux de croissance) aurait permis d’attribuer un âge de 3500 ans à un spécimen californien.

 

Ce premier projet aurait pour avantage d’être économique et très efficace

  1. Un plan de Séquoia se négocie à un prix modique dans le commerce.
  1. En l’espace de 100 ans (la croissance du Séquoia étant relativement rapide), l‘écran végétal ainsi créé rendrait la carrière invisible de la ville pour les générations à venir. De quoi rassurer tout le monde !

 

Le deuxième projet consisterait à ériger un mur devant le site, jusqu’à hauteur du front de taille.

 

Rendez vous compte de la taille et de la technicité de l’ouvrage ! Ce serait une réalisation extraordinaire qui, nul doute, assurerait à la ville une publicité très enviable, au même titre que le viaduc de Millau ou le pont de Tancarville.

 

Nous souscrivons entièrement à ce projet car nous lui voyons 2 avantages indéniables.

  1. Il règle définitivement le problème de la visibilité de la carrière.
  1. Il assure durablement un débouché commode aux matériaux extraits du Malpas. Ce dernier point n’est pas négligeable : en utilisant tous les matériaux extraits de la carrière pour construire ce mur destiné à cacher cette même carrière, on règlerait le problème du coût colossal de l’ouvrage et il n’y aurait pas de circulation de camions. Tout bénéfice !

……………………………………..

 

Comme on le dit de manière assez cavalière, les autorités se « tâtent » et pèsent le pour et le contre des 2 projets.

 

Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des développements futurs de cette affaire Ô combien palpitante…

 

RAD

 

 

12 commentaires sur Le saviez vous ?

  1. Une partie de ce mur ou de cette futur foret pourra être dédié à l’accueil de la faune (espèces le plus souvent menacées) avec la création de zone de nidification (tichodrome, chauve-souris, faucon pélerin, grand duc)

    Les deux idées sont bonnes à prendre pour la commune

  2. C’est de la poudre aux yeux, celà ne règle pas les problèmes de la pollution. Ni les séquoias qui mettent beaucoup de dizaines d’années à pousser, ni un mur si haut soit-il parviendrons à cacher les mensonges du dossier en préfecture qui a permis l’autorisation d’exploiter ce site.
    La seule chose qui me parait intelligente à faire est de reconnaître l’erreur commise en se lançant dans cette dans cette galère et d’arrêter les frais. Celà fera mal quelque part à certain, mais sera mieux pour tout le monde.

  3. Arbres ou mur, mur ou arbres ? C’est pas facile.
    Si on choisit le mur, pour amortir le coût de sa construction, pourquoi ne pas instaurer un droit de péage au passage ?
    Mon Dieu, dans votre infinie sagesse, inspirez donc nos responsables.

  4. Elle est née d’une ferme tout en haut d’un rocher
    Cette ville que j’ai tant, tant et tant aimée
    Du lavoir à l’hiver, de l’église à l’été,
    Les siècles s’enchaînaient aux années…
    Ils avaient les moissons pour vacances l’été
    Et les femmes saignaient sur le lin des rouets
    Et la pluie tombait blanche sur les toits ardoisés
    Dans la ville que j’ai tant aimée

    On y venait de Nantes les dimanches d’été
    Avant qu’elle ne soit grande quand notre siècle est né
    Chemises et robes blanches les jardins ouvriers
    Fleurissaient sous des ciels de pommiers
    C’est la fin de l’enfance et nous avons dansé
    Dans l’école un dimanche, il y a six années
    Le soleil a brillé sur les toits ardoisés
    De la ville que j’ai tant aimée

    Et les filles riaient et les hommes buvaient
    La ville était adulte et les arbres chantaient
    Et puis une aube grise un matin s’est levée
    L’herbe rouille et l’aubier est gelé
    Ils ont tout brisé, balayé et brûlé
    Ils ont tout interdit tout arraché
    Et la pluie tombe noire sur les toits ardoisés
    De la ville que j’ai tant aimée

    J’y ai vu un gamin en costume arlequin
    Peindre un arbre bleuté dans un étang gelé
    Nous avons su apprendre aux enfants à rêver
    Dans la ville qu’ils ont tant aimée

Répondre à bourg Annuler la réponse

Votre adresse mail ne sera pas publiée


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.