Lamastre et les 12 travaux du maire… selon la presse locale !

 

Si on devait mesurer l’activité d’une ville ou le dynamisme de ses élus au battage médiatique qu’ils font, nul doute que Lamastre remporterait la palme haut la main.

 

 

 

Tous les jours ou presque, le Dauphiné Libéré et l’Hebdo de l’Ardèche relaient les prouesses de nos représentants locaux en des termes tels qu’auprès d’elles les 12 travaux d’Hercule reviendraient à quelque chose près à « mener les poules pisser ».

 

 

 

L’exercice confine quelque peu au ridicule tant le décalage est grand entre les écrits et la réalité, entre la portée de l’évènement et la publicité qui en est faite.

 

Ainsi, dans l’édition du Dauphiné Libéré du 7 mai dernier et à la rubrique « les chantiers en centre-ville », rien moins que çà, les lamastrois ont appris que des passages piétons avaient été repeints…

 

Diantre, en voilà de l’information, du scoop ! Ce qui, ailleurs, dans des contrées « normales », relève de l’anecdote, revêt ici une importance Majuscule.

 

Last but not least (enfin et surtout), on nous explique aussi ce même jour que Lamastre va construire une chaudière au bois dans les bâtiments des écoles publiques de la rue Jules Ferry. Et l’auteur de ces lignes (notre maire bien sûr, à la prose éminemment reconnaissable) d’écrire que ce programme hautement subventionné illustre sa volonté de poursuivre « son engagement vers la voie de la transition énergétique ».

 

Quel aplomb, car sais-tu petit scarabée que notre président de communauté de communes est le seul en Ardèche qui a refusé d’adhérer au programme de transition énergétique du Conseil départemental, nous privant ainsi de centaines et de centaines de milliers d’euros de subventions sur l’ensemble de la communauté de communes ?

Le sais-tu bien ça petit scarabée, ou faut-il encore et d’avantage t’ouvrir les yeux ?

 

Récapitulons : dans ce journal, et le même jour, nous avons 2 articles sur Lamastre pour ne rien dire, l’un digne de figurer dans la liste des ouvrages pour enfants de la série des « Martine » entre le chien « Patapouf » et le chat « Moustache », l’autre exact contraire du réel engagement de notre édile vers la transition énergétique.

Transition, transition, c’est surtout de transition électorale que Lamastre et son canton ont besoin !

 

 

Tout dans l’art de polluer l’espace médiatique pour occulter le vide sidéral sur les sujets majeurs.

Cherchez bien, vous ne trouverez aucune autre ville et aucun autre élu qui bénéficient de la même couverture médiatique, singulièrement en période électorale.

 

 

GENTILS JOURNALISTES du Dauphiné Libéré ou de l’Hebdo de l’Ardèche, si vous nous lisez, pourriez-vous nous narrer avec autant de dévotion les raisons de cette emprise ? Nous vous prenons à témoins.

 

Saura-t-on, un jour, pourquoi il n’y a pas eu d’article conséquent dans les journaux sur les travaux de voirie réalisés à Lamastre par le département il y a 15 jours, travaux qui ont consisté à refaire le revêtement des routes départementales intramuros, durement éprouvées, même si ça ne se voit pas pour les néophytes, par les passages incessants de camions remplis de pierres et autres matières pondéreuses ? Travaux prévus depuis 2020, sans aucune intervention de notre conseiller général, retardés à cause du confinement et menés avec célérité.

 

Saura-t-on pourquoi Monsieur Notre Maire ne veut pas d’une maison France services à demeure, laquelle pourrait pallier, dans une certaine mesure, la disparition programmée d’autres services dans les mois à venir et éviter ainsi aux lamastrois bien des déplacements fastidieux ?

 

 

 

Saura-t-on par la même occasion nous narrer par le détail, ce qu’il a fait pour le reste de son canton en tant que conseiller départemental des habitants de Satillieu, de Saint Félicien, d’Alboussière et des villages alentours ?

 

 

 

 

Et si RAD demande un jour à s’exprimer dans vos colonnes, nous publierez-vous ?

 

RAD (05/2021)

 

 

7 commentaires sur Lamastre et les 12 travaux du maire… selon la presse locale !

  1. une remarque au sujet du passage piéton au nouvel arrêt de bus il faut être vigilant car une fois le bus stationné il cache une partie du passage pieton

  2. En effet , sensation de malaise et de frustration, de voir tout l’espace dédié aux autres communes du canton récupéré par le seul Lamastre . Les consignes données aux correspondants locaux – non journalistes – pour valoriser exclusivement le bourg centre sont flagrantes et anormales.
    Les élus des autres communes portent aussi la responsabilité de ne pas insister et exiger davantage auprès de ces journaux pour rétablir ce déséquilibre de l’information.
    La sélection des articles n’est pas de la compétence du correspondant local.

    • la Déclaration des devoirs et des droits des journalistes prévoit expressément que le journaliste doit
      – défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique
      – rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte
      – ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste, n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte

      La connivence avec les capitaux et les pouvoirs est souvent de mise et l’audience recherchée rend subtile le partage entre journalisme et communication

  3. Bonjour Gérard, les règles éthiques du journaliste sont en effet nettement précisées à défaut d’être respectées. Pour nos informations locales, ce sont des individus lambda assermentés par le journal, activité que j’ai pratiqué plusieurs années au DL.
    Évidement aucune compétence professionnelle exigée, ni avantage corporatif non plus.
    Ces personnes doivent rendre compte d’évènements dans le respect des conditions techniques imposées par le journal : nombre de lignes, de photos, de dattes, d’emplacement dans le journal….et sur un territoire défini également avec le journal : canton, maintenant com.com……
    Très logiquement, certains élus et les individus commentent les articles écrits.
    Les difficultés surgissent lors de pressions subies en amont par un élu et le journal averti. Nous entrons alors dans une information dirigée bien connue dans toutes les presses écrites ou d’autres d’ailleurs.
    La poursuite de cette activité dans ces conditions devient alors une affaire de conscience qui dépasse forcement l’étique journalistique, mais concerne directement l’individu.
    Tout aussi logiquement, c’est en période électorale, que j’ai mis fin à cette activité au demeurant passionnante.

    • En réponse à Alain papy,pour avoir contacté le Dauphiné libéré pour me plaindre de l’un de leur correspondant local,suite à un comportement sélectif. Il m’a était répondu, que celui-ci est un simple journaliste indépendant et qu’il vendait ses articles au journal.

      Cordialement.

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